Volume des transactions immobilières en France 2024/2023 : -17 %

En 2024, les transactions immobilières en France chutent de 17 %, avec 780 000 ventes. Découvrez l'impact sur le marché et les prix.

Volume des transactions immobilières en France en 2024 : Bilan et perspectives

Découvrez le bilan des transactions immobilières en France pour 2024. Analyse des tendances, baisse du volume de transactions et des prix des logements anciens, ainsi que les perspectives pour la fin de l’année.


Introduction

L’année 2024 marque un tournant pour le marché immobilier français. Après une période de croissance soutenue, le volume des transactions immobilières a connu un déclin important, selon les dernières données publiées par les notaires de France. Cette tendance a des implications sur les prix, l’accessibilité au logement et les perspectives futures pour les acheteurs et vendeurs. À fin septembre 2024, le nombre de transactions est estimé à 780 000, une baisse de 17 % par rapport à l’année précédente. Cet article fait le point sur le volume des transactions, les variations de prix et les changements qui se profilent pour les mois à venir.


Volume des transactions immobilières en 2024

Une baisse importante des transactions 📉

Le volume des transactions immobilières en France, toutes catégories confondues, a connu une baisse de près de 17 % entre septembre 2023 et septembre 2024. En 2024, le nombre de transactions s’est établi à 780 000, contre 935 000 l’année précédente. Ce recul est significatif et marque un retour à des volumes similaires à ceux observés fin 2015 (environ 790 000 transactions). Cette diminution est le reflet d’une conjoncture économique plus difficile, caractérisée par une hausse des taux d’intérêt et une inflation persistante qui pèsent sur la capacité d’achat des ménages.

Une baisse généralisée mais une lente reprise à venir ⏳

Bien que les volumes de transactions aient chuté, une certaine stabilisation semble se dessiner pour la fin de l’année 2024. Les prévisions restent cependant prudentes, avec un marché qui reste sous pression à cause des incertitudes économiques et de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). En revanche, certaines régions pourraient connaître une légère reprise en fonction de l’attractivité locale et des ajustements de prix qui ont déjà eu lieu.


Les prix des logements anciens en 2024

Une baisse des prix des appartements et maisons anciennes 📊

Les prix des logements anciens ont baissé de 3,9 % en un an, que ce soit pour les appartements ou pour les maisons anciennes, en France métropolitaine. Cette baisse des prix s’inscrit dans un contexte de ralentissement économique, où les acheteurs sont plus prudents, ce qui réduit la demande. Les logements, qu’ils soient des appartements ou des maisons, ne rencontrent plus le même enthousiasme qu’auparavant.

Les régions les plus dynamiques en termes de transactions connaissent également une baisse des prix, bien que celle-ci puisse être moins marquée dans certaines zones prisées, comme Paris ou la Côte d’Azur, où les prix restent relativement stables malgré la tendance générale.

L’impact sur le marché des maisons et appartements 🏠

Pour les appartements anciens, le prix moyen continue d’être plus élevé que celui des maisons, mais la baisse est également significative dans ce secteur. Les maisons anciennes ont souffert d’une baisse légèrement plus marquée dans certaines zones rurales, où la demande est plus faible. En revanche, dans les zones urbaines, les prix sont restés relativement stables, même si une légère baisse a été observée sur certains segments du marché.


L’accessibilité au logement en 2024

Une surface finançable en légère hausse 📏

La baisse des prix n’a cependant pas suffi à compenser la hausse des taux d’intérêt, qui impacte directement la capacité d’achat des ménages. Toutefois, une légère hausse de la surface finançable a été notée. En 2024, la surface moyenne finançable pour un appartement ancien est de 55 m², soit une augmentation d’un mètre carré par rapport à l’année précédente. Pour les maisons anciennes, la surface finançable atteint 92 m², soit 3 m² de plus qu’en 2023. Cette augmentation est faible, mais elle témoigne d’un léger allègement de la pression sur les ménages, qui doivent désormais jongler avec des taux plus élevés et des critères d’emprunt plus stricts.

La disparité selon les régions 🌍

L’accessibilité au logement varie cependant considérablement selon les régions. Les grandes métropoles comme Paris, Lyon et Marseille continuent d’enregistrer des prix relativement élevés, même en période de ralentissement. En revanche, les zones rurales ou périurbaines bénéficient d’une baisse plus marquée des prix, ce qui pourrait offrir des opportunités intéressantes pour les acheteurs à la recherche de biens plus spacieux à des prix plus abordables.


Les perspectives du marché immobilier en 2024

Des signes de stabilisation 🔄

Malgré un marché qui reste sous pression, les derniers chiffres suggèrent des signes de stabilisation. Les experts s’accordent à dire que le marché immobilier pourrait se stabiliser dans la seconde moitié de 2024, avec une reprise progressive des volumes de transactions à partir du début 2025. Toutefois, cette reprise ne sera pas uniforme et dépendra de la politique monétaire, des taux d’intérêt et de la reprise économique.

Les acheteurs potentiels devront être vigilants face à la hausse continue des coûts d’emprunt, tandis que les vendeurs devront s’adapter à une demande moins forte et plus sélective.

La résilience du marché du luxe 🏡

Le marché du luxe semble moins affecté par la baisse générale des volumes de transactions. Les propriétés haut de gamme, qu’il s’agisse de maisons de prestige ou d’appartements de luxe, continuent d’attirer une clientèle internationale, moins impactée par les fluctuations économiques locales. Dans ce secteur, la demande reste stable, et les prix sont souvent moins sensibles aux baisses que sur le marché immobilier classique.


Conclusion

En 2024, le marché immobilier français connaît un ralentissement marqué par une baisse du volume des transactions et des prix des logements anciens. Cependant, la stabilisation progressive des prix et l’augmentation de la surface finançable pour certains types de logements offrent des perspectives positives. Le marché reste sous pression, mais avec une adaptation des acteurs du marché, une reprise pourrait se dessiner pour 2025. Les régions rurales et périurbaines bénéficient davantage de la baisse des prix, tandis que les grandes métropoles enregistrent une baisse moins marquée, et le marché de l’immobilier de luxe demeure relativement stable.


Sources et liens :

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